Et ton cuir pourrait fendre

Les femmes représentent moins de 4% de la population carcérale en France. Qui sont-elles ? Qu’ont-elles fait ? Il apparaît que près de 100% d’entre elles ont vécu des violences. Et ton cuir pourrait fendre nous invite à découvrir le parcours de trois ex-détenues qui se livrent sur leur enfance, leur passage à l’acte, leur détention, leur réinsertion. Un théâtre sensible, politique et documenté, porté par des comédiennes intenses.

Elles sont trois femmes au plateau. Trois femmes qui ont connu la détention et qui racontent, avec une sincérité brute, ce qu’il y a eu avant - une enfance cabossée, des violences - et ce qu’il y a après - la réinsertion, l’image de soi, le combat pour retrouver une dignité et surtout l'espoir d'un renouveau. Le plateau devient un espace d’écoute et de réparation où les récits intimes se croisent entre flashbacks en détention et instants présents. 
Après sa trilogie sur le monde du travail, Marie Delmarès démarre un nouveau cycle sur la question de la violence et commence avec le parcours de femmes ayant connu la détention. Elle part, comme à son habitude, d’un travail documentaire et de recueil de paroles (ex-détenues, psychologues, travailleurs sociaux, …). C'est un théâtre qui ne généralise pas mais qui fait entendre des récits singuliers qui résonnent puissamment avec des questions universelles.

[BONUS]
+ Le 20 février, à l'issu de la représentation, rendez-vous pour un bord de scène avec Natacha Chetcuti-Osorovitz, autrice de Femmes en prison et violences de genre. Résistances à pérpétuité.

Carton - Dossier de présentation