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De : Philippe Brunet, Natalie Avondo, Didier Pons, Mise en scène : Natalie Avondo, Avec : Philippe Brunet, Didier Pons, Représentation(s) : du 12 au 23 avril 2016 à 21h (relâche dimanche et lundi) Avant Zeus régnaient les Titans avec, à leur tête, le terrible Cronos. C’est l’accession au pouvoir de Zeus que narre ce spectacle. Ou plutôt qui est prétexte à ce spectacle. Car, autant le dire tout de suite et sans ambages, les Mythos est une énorme farce qui assume jusqu’à la moelle sa seule vocation : faire rire. Les deux clowns qui officient sont de la fameuse « école Dallaire » (Mary-Glawdys et Max Paul, Michel…) et rien, mais vraiment rien, ne leur sera épargné... Le clown de théâtre est drôle à mesure qu’il est un inadapté de la scène. Il est devant nous mais il n’a rien à y faire, ne sait pas faire, et n’a pas vocation à être là. Ce perpétuel décalage, cette gêne naïve et cette absolue foi en l’avenir (ça ne pourra pas être pire que maintenant) les rendent uniques et, potentiellement, drôles au-delà de tout. Dans ce registre les Mythos vont très loin et le pathétique du « spectacle »qu’ils sont si fiers de présenter, n’a d’égal que l’incrédulité qui est la nôtre en les regardant. Incrédulité qui se transforme en rire inextinguible pour qui a gardé un bout d’âme d’enfant… Tous les soirs le spectacle sera précédé d’une première partie de ~10mn tout droit sortie des fameux « cabarets sur le côté » dont Didier Pons est un pilier. Bref, 2 semaines de conneries pour enterrer le froid et célébrer l’été ! Et en cette période troublée, on pari que vous en avez autant besoin que nous… « Les Mythos offrent une relecture de la mythologie fort peu académique, hellénistes dogmatiques, s’abstenir… Qu’ils soient machiniste, professeur ou olympien, tous tombent de leur piédestal ou de leur… escabeau. Ici, les dieux ne tombent pas sur la tête, ils l’ont perdue depuis longtemps. Ils font étrangement penser à nos contemporains, étalent leur petitesse, rivalisent de cuistrerie et de fatuité, incarnent l’outrageante hybris, dévoilent leur pusillanimité, tout en citant Hésiode, in situ. Jamais l’Antiquité n’aura été si proche, les Olympiens si clowns, les clowns tout simplement divins » Cécile Mucignat, professeur de lettres classiques.
>> Dans le cadre de la thématique Antiquité Revisitée |
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